Il y a un peu plus de 30 ans, les postes de commandement (PC) ont commencé à être numérisés avec l'incorporation de quelques ordinateurs rudimentaires qui n'étaient même pas connectés les uns aux autres. Les liaisons étaient basées sur la radio VHF/HF et, bien entendu, les messages uniquement vocaux étaient transmis au niveau des petites unités (PU), tandis que les grandes unités (GU) pouvaient transmettre des messages écrits par télex. Actuellement, au contraire, nous vivons une véritable révolution dans laquelle les systèmes de commandement, de contrôle, de communication et d'information (C3I) ont multiplié leurs capacités, apportant avec eux une gamme presque infinie de possibilités pour les utilisateurs, matérialisées par l'abondance d'informations disponibles et dans l'augmentation de la vitesse à laquelle les actions se produisent, avec pour conséquence une augmentation du rythme de prise de décision, ce qui conduit à son tour à un déséquilibre en faveur du commandement par rapport au contrôle des opérations, transférant aux subordonnés une plus grande charge d'initiative.
Sommaire
- Introduction
- Types et structure du poste de commandement
- Poste de commandement de l'AGT
- L'avenir qui a déjà commencé. Le poste de commandement désormais
- Véhicules CIS et PC
- BMS-ET
- Conclusions
- notes
- Références
Introduction
Nous allons montrer dans ces lignes l'évolution qu'ils ont connue depuis la fin de ce que l'on pourrait appeler l'ère analogique jusqu'à ce qui n'est plus que perçu, puisqu'en pleine révolution Nous n'avons pas encore atteint le plein développement des possibilités qui se présentent.
Pour ce faire, et étant donné que ce sujet pourrait couvrir non pas un article, mais plusieurs livres, nous simplifierons l'exposé et tenterons de suivre une ligne claire et simple pour décrire ce qui est fondamental.
L’utilisation intensive d’initiales et d’acronymes peut être inconfortable pour le lecteur non habitué. Il n’y a pas d’autre choix que de le faire car la vérité est que, pour des raisons d’abréviation, c’est ainsi que tout ce qui concerne ce sujet est normalement écrit dans le milieu militaire.
En revanche, pour cet ouvrage, qui a un but diffusif et non pédagogique, nous éviterons de trop nous en tenir au règlement et nous prendrons quelques libertés dans les explications, dans le but de les rendre plus simples, moins denses et moins denses. moins écrasant en termes de concepts. Espérons que nous l'obtiendrons.
En conséquence, Nous avons choisi un AGT (Tactical Group) pour illustrer notre exposé car, bien qu'un Régiment soit une petite unité (PU), la plus grande des petites, lorsque son Poste de Commandement (PC) devient un AGT il perd la simplicité qui correspond à celles-ci, gagnant une complexité suffisante mais pas excessive. pour notre objectif, comme celui des GU.
Parmi les AGT possibles, Nous avons choisi la division Cavalerie. La raison en est qu'elle est la plus complexe, puisqu'elle doit opérer à de nombreuses reprises pratiquement dans toute l'avant-garde de la ZA de la GU supérieure, la Division, à de grandes distances du gros de celle-ci, dans de grandes zones vides, avec une grande dispersion. . de forces, avec plusieurs GT subordonnés et un certain nombre d'unités d'appui au combat.
Supposons que normalement le PC d'un Capitaine en Chef de Compagnie/Escadron est son propre véhicule, il n'a pas d'auxiliaires et les réunions avec ses subordonnés immédiats se tiendront simplement autour de lui, à l'ombre d'un arbre ou dans une cabane. Celui d'un Bataillon/GT sera plus grand, il lui faudra une ou plusieurs tentes et véhicules pour accueillir les membres du PLM, les représentants du soutien, et les chefs des formations subordonnées lorsqu'ils viennent recevoir des ordres ou des instructions. C'est le premier niveau dans lequel il peut être subdivisé lors du développement des opérations, comme nous le verrons plus loin.
Celui d'un Régiment/AGT aura une structure similaire, mais de proportions plus grandes, étant même dans notre cas comparable à celui d'une Brigade, motivée par le nombre d'unités globales et le soutien qu'elle reçoit pour pouvoir agir de manière indépendante.
L’un des facteurs à prendre en compte lors de la structuration d’un groupement tactique est ce qu’on appelle la sphère de contrôle. Pour qu'il y ait une action de commandement et de contrôle efficace, on estime par expérience qu'un chef doit avoir une sphère de contrôle d'environ 5 éléments subordonnés, directement ou à travers son EM/PLM, bien que cela dépende des capacités de tous les acteurs impliqués. (le Patron lui-même, ses subordonnés, le PLM et les corps auxiliaires) et les possibilités offertes par la technologie. S’il existe un nombre excessif d’acteurs subordonnés, une direction intermédiaire devrait être créée pour en rassembler certains afin de ne pas submerger l’entreprise commune et son PC. Un équilibre doit être trouvé entre les capacités et la sphère de contrôle.
Enfin, les dimensions de l'appareil prenant en charge un PC risquent de vous surprendre. Nous n'entrerons pas dans cette section, nous mentionnerons seulement pour ceux qui la considèrent qu'il faut tenir compte du fait qu'elle doit assurer la sécurité, les infrastructures, la main d'œuvre qui monte et démonte ce qui est approprié pour le travail et la subsistance du personnel, la maintenance. du matériel, etc.
Types et structure du poste de commandement
Les réglementations dédiées à ce sujet (principalement celles qui traitent du fonctionnement des PC et celles de commandement et de contrôle) définissent une série de caractéristiques qui doivent être remplies et les types d'entre elles que l'on peut trouver. Chaque formation, selon son entité, en comportera plusieurs qui seront adaptées à une situation, une phase d'opérations ou une fonction spécifique.
Ils rappellent également qu'il est nécessaire qu'il y ait différents types de PC pour que les fonctions soient réparties entre eux, en évitant de dépendre d'un ordinateur de grande taille, difficile à déplacer et facilement localisé. De cette manière, le Chef d'Unité (JU) pourra se positionner là où il estime le mieux pouvoir évaluer la situation et prendre des décisions. Le lien entre eux sera essentiel, afin que vous puissiez avoir un accès immédiat à des informations mises à jour.
La règle générale est qu’ils doivent être les plus petits possibles pour réduire leur vulnérabilité et faciliter au maximum leur protection et leur mobilité. Ils doivent réduire au maximum l’empreinte électromagnétique, thermique, visuelle, de déplacement et logistique.
Les types suivants peuvent être déployés :
- Poste de commandement avancé (PCAV) : Toutes les unités (nous) en déploient un de ce type. A partir de là, toutes les opérations de proximité et en profondeur sont réalisées.
- Poste de Commandement Retardé (PCR) : All Us déploie également un poste de commandement de ce type. Il est dédié aux activités logistiques et à la conduite des opérations arrière.
- Poste de commandement tactique (PCTAC) : Ce type de PC n'est constitué que par les échelons de Division et au-dessus, et uniquement dans certains types d'opérations (traversée de rivière, franchissement de ligne, retrait ou autres opérations dans des environnements spécifiques), à titre temporaire. Son organisation est plus réduite que celle du PCAV et fonctionne comme une cellule unique regroupant des éléments de renseignement, d'opérations et d'appui-feu. Il est créé pour pouvoir mener les opérations à venir au plus près de la ligne de contact.
- Poste de commandement mobile (PCMOV) : Lorsqu'une JU se déplace vers un certain point et est donc séparée du reste des postes de commandement de l'U., le PCMOV est organisé. Il est normalement accompagné de représentants des opérations/renseignement et de l'appui-feu. En plus de pouvoir maintenir sa fonction lors des sauts du PC, il vous permet de faire votre propre évaluation de la situation et de faire ressentir votre action de commandement et de transmettre la confiance. Logiquement, il sera très mobile, de petite taille et de signature électromagnétique et aura la capacité de se déplacer pratiquement sur tout le champ de bataille.
- Poste de commandement principal (PCPRAL) : Lorsque la situation permet au PCAV et au PCR de se réunir, réunissant ainsi les effectifs et les moyens pour économiser les efforts, un Poste de Commandement Principal (PCPRAL) est mis en place.
- Poste de commandement alternatif (PCALT) : Dans ce cas, il s’agit d’éviter que les fonctions d’un PC donné ne soient pas remplies. Il existe plusieurs possibilités, comme en créer un s'il y a des ressources suffisantes, en faire planifier un, également s'il y a des ressources suffisantes, dont le but serait d'héberger le personnel et les ressources d'un autre endommagé, ou un autre des existants peut être désigné (le moins conseillé), comme PCALT du premier.
- Poste de Commandement d’Entrée Initiale (PCEI) : Enfin, dans les opérations d'entrée initiale1 Un type très spécifique peut être établi pour mener les actions à venir appelé Poste de Commandement d’Entrée Initiale (PCEI). Il sera constitué en fonction du type d'entrée initiale et sa principale caractéristique est d'être rapidement déployable, ce qui impliquera normalement sa capacité de transport aérien.
Concernant son déploiement sur le terrain, les composants d'un PC sont normalement répartis en deux zones qui doivent être adaptées à chaque situation. Comme vous pouvez l'imaginer, vous ne pouvez pas toujours choisir le terrain, et une situation statique n'est pas la même chose qu'une situation en mouvement continu lors d'activités de combat.
Dans le cas le plus complet, il y a d'une part la zone de commandement qui, à son tour, contient le centre d'opérations tactiques (TOC) avec son annexe, et la zone d'opérations du centre de transmission du poste de commandement (CTPC). aura une zone séparée, la zone hertzienne, dans laquelle se trouvent tous les dispositifs rayonnants, pour éviter la détection par l'ennemi et les bruits. Dans le TOC, qui est le noyau principal, se forment les cellules où sont intégrés les composants du PLM lui-même et les unités de support, avec des constitutions différentes dans les différents PC. Les véhicules qui n'exercent pas de fonctions actives dans le TOC seront garés dans un. zone séparée.
D'autre part, un Living Area sera organisé, dans lequel on trouvera une zone de repos pour l'hébergement et le repos des équipes hors activité, une zone logistique où est fourni l'ensemble des services et du soutien logistique nécessaires au personnel et aux moyens. , et une zone administrative.
Dans chacune de ces zones, ils déploient également des moyens de sécurité qui, en plus d'assurer la protection, contrôlent l'entrée et la circulation.
Poste de commandement de l'AGT
Comme nous l'avons déjà indiqué, dans le cas le plus complet une AGT constituera un PCAV, un PCR et le cas échéant un PCMOV. Si les trois sont ensemble, un PCPRAL est formé.
Lorsque le PLMM du Régiment est intégré au PC du Groupe, ses sections (S-1 Personnel, S-2 Intelligence, S-3 Opérations et S-4 Logistique2) deviennent des cellules dans lesquelles sont intégrés le matériel et le personnel nécessaires à leur gestion, et auxquelles s'ajoutent le soutien incorporé à partir d'autres unités.
Concernant le fonctionnement du groupe, nous citerons quelques personnalités essentielles, en dehors de la JU ou des chefs de cellule.
Ce dernier dépendra du JPLM à des fins de coordination. Même les dirigeants des cellules de soutien dépendront de lui pour ces objectifs fonctionnels. Lorsque le PCPRAL sera scindé, le JPLM rejoindra le PCAV, le JS-4 étant normalement responsable de la coordination du PCR.
Un autre acteur très important est le Transmission Officer (OT). Il est le chef de la section Transmission et, logiquement, il est responsable non seulement de la liaison avec les unités subordonnées, mais également du fonctionnement des unités internes du PC.
Il est très important de garder à l’esprit qui est responsable de l’établissement du lien. L'U supérieur est toujours chargé de l'établir avec ses unités subordonnées. Pour cette raison, le GU dont dépend l'AGT mettra en évidence un Centre de Transmission qui sera déployé à proximité du PC, coordonnant ses activités à travers l'OT.
Enfin, il est un chiffre auquel on n’accorde pas toujours assez d’importance. Il s'agit de l'officier PC, dont les tâches sont de planifier les remplacements dans le système de sécurité, la préparation des véhicules et des chauffeurs ou équipages, notamment le PCMOV, l'approvisionnement des besoins matériels, les remplacements dans les quarts d'activité du personnel auxiliaire, etc. Ce chiffre ne se trouve pas dans les modèles, et souvent ses tâches doivent être assumées par le responsable du transport, en rechargeant les siennes, mais à d'autres occasions, ils sont distribués et il y a un risque que certains restent découverts, ce qui peut signifier le différence dans le bon fonctionnement ou non du PC.
Voyons quelles activités sont réalisées dans chacun d'eux.
- Poste de commandement avancé (PCAV.) : Comme nous l'avons commenté, le PCPRAL n'est établi que lorsque les conditions des actions le permettent, des situations normalement statiques. Pour mener à bien la conduite de toutes les opérations, il est divisé de manière à pouvoir réaliser les Avancées, dans lesquelles les cellules de Commandement (JU et Sous-Officier Supérieur), Opérations, Plans, Renseignement, Appui Feu, Ingénieurs (Mobilité) seront incorporés, Contre-mobilité et Protection), CIS (Système de Communication et d'Information), qui peut également inclure l'Élément de Coordination et de Contrôle de la Guerre Electronique (EWCC), et les représentants nécessaires de la logistique du personnel et du matériel, ASAN (Assistance sanitaire), CIMIC. (Coopération Civile-Militaire), Appui Aérien, AD (Défense Aérienne), contrôle de l'espace aérien, Hélicoptères, NBC et autres qui pourraient intervenir dans toutes les activités.
- Poste de Commandement Retardé (PCR.) : Il est dédié à la planification et à la direction du soutien logistique (personnel, matériel et ASAN) aux opérations et à la conduite des opérations arrière. Il y aura des représentants des opérations et du renseignement et, comme dans l'Avancé, d'autres qui interviendront dans les actions. Selon les situations, vous pourrez également trouver des cellules telles qu'un Bureau de Communication, un Conseil Juridique, une Intervention, un Soutien Economique et Administratif, une Assistance Religieuse, etc.
Il faudra tenir compte du fait que pour mener à bien ses activités, il sera nécessaire de disposer d'une série d'unités de combat et d'un certain nombre d'observations sur les activités CIMIC, très importantes dans certaines zones arrière.
L'avenir qui a déjà commencé. Le poste de commandement à partir de maintenant.
Nous entrons dans une section où nous devrons analyser la situation et tirer des conclusions quelque peu risquées, étant donné que nous sommes au milieu d'un processus de développement, comme le montre clairement la guerre en Ukraine, où de nombreux concepts sont en train de se transformer. Là, les postes de commandement déployés et gérés « à l’ancienne » ont été localisés et détruits très rapidement. Les leçons tirées de ce conflit permettent de tirer des conclusions qui doivent être mises en pratique, ce qui n'est pas toujours facile.
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